QAI

Les Enjeux de la Qualité de l’Air Intérieur

 

La relation entre la Qualité de l’Air Intérieur (et extérieur), les systèmes de CVC (Chauffage, ventilation et climatisation) et la santé des occupants sont très liés. La qualité de l’air intérieur est au cœur de tous les débats sachant que
nous passons près de 90 % de notre temps en espace clos.
 

Cette pollution invisible est un problème majeur de santé environnementale. Une mauvaise qualité de l’air peut causer des maux de tête, de la fatigue, des problèmes de concentration, des éruptions cutanées et une irritation des yeux, du nez, de la gorge et des poumons. 

Objectifs Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)

  • Santé, confort et bien être des occupants
    Qualité de vie et qualité de l’air sont intimement liées. Au-delà du ressenti, céphalée, sécheresse, picotement et congestion nasale sont les effets immédiats d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sur les occupants.

 

  • Prévenir des risques
    De nombreuses maladies chroniques (BPCO, asthme, allergies) sont directement imputables à des environnements aériens inappropriés au long cours

Un Enjeu Economique

 

  • Augmenter les performances et la productivité & diminuer l’absentéisme

Somnolence, maux de gorge, rhinite… Qu’elle impacte la performance individuelle ou l’absentéisme, une mauvaise qualité de l’air est un facteur limitant de la productivité de l’entreprise.

  • Trois approches pour résoudre un problème sanitaire

Il existe trois approches pour résoudre un problème sanitaire : Réactive, Préventive et Prédictive.

  1. L’Approche Réactive bénéficie de l’expérience pour une réponse optimale
  2. L’Approche Préventive a un coût sanitaire et économique généralement moins élevé.
  3. L’Approche Prédictive tente d’optimiser la réponse en prenant le meilleur des deux autres. La maintenance prédictive des réseaux aérauliques par exemple est une nouvelle source d’optimisation.

Un Enjeu Sanitaire

 

  • Un facteur aggravant 

L’OMS reconnait depuis plusieurs années une mauvaise qualité de l’air comme un facteur aggravant majeur de nombre de maladies (AVC, maladies cardiaques, affections respiratoires, etc.) 7 millions de décès prématuré sont ainsi imputables en partie à une mauvaise Qualité de l’Air.

  • Une exposition chronique et systémique

Selon l’OMS, 91% de la population mondiale vit ou fréquente des lieux avec des taux de polluants supérieurs aux valeurs guides. La pollution de l’air intérieur est tout aussi concernée que les brouillards de pollution des grandes villes.

  • Les plus vulnérables sont les plus touchés

Près de la moitié de la mortalité infantile liée à une pneumonie sont directement imputable à une mauvaise qualité de l’air, notamment les suies et fumées de cuisines. Les personnes âgées ou ayant des difficultés respiratoires sont également plus exposées aux conséquences d’une mauvaise qualité de l’air.

La QAI, les premiers pas de la réglementation en France

La Qualité de l’air est un sujet international. Des lignes directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relatives à la qualité de l’air évaluent les effets de la pollution atmosphérique et donnent des valeurs seuils au-delà desquelles elle est nuisible à l’homme.

En France, le Code du Travail et L’ANSES nous donnent des valeurs seuils (VLEP) à respecter.
Depuis 2018, le Décret Grenelle 2 est entré en vigueur pour tous les ERP (Établissement Recevant du Public), en 3 grandes étapes afin de sensibiliser le public à la qualité de l’air intérieur.

En Belgique, le Code du Bien-Être du travail nous donne des valeurs seuils en matière de qualité de l’air intérieur dans les locaux de travail.

À Dubaï, des valeurs seuils sont données par la Dubai Municipality.