La qualité de l’air est devenue une préoccupation environnementale et sanitaire cruciale. Si la pollution de l’air extérieur est souvent médiatisée, celle de l’air intérieur reste largement méconnue, bien qu’elle soit tout aussi préoccupante. En moyenne, une personne passe 80 à 95 % de son temps en espaces clos ou semi-clos (bureaux, maisons, écoles, etc.), rendant la surveillance de la qualité de l’air intérieur indispensable.

Or, la pollution de l’air intérieur est invisible, souvent inodore, et peut avoir des impacts majeurs sur la santé : irritations, allergies, troubles respiratoires, voire maladies chroniques. Comment mesurer efficacement cette pollution ?


Jusqu’à récemment, les instruments de mesure des polluants atmosphériques se révélaient encombrants, coûteux et souvent inadaptés à une surveillance en continu. Les campagnes de mesure classiques se concentrent généralement sur des périodes limitées et des polluants spécifiques. Bien qu’elles permettent de vérifier le respect des normes, elles ne sont pas conçues pour un diagnostic continu et réactif.


Pour pallier ces lacunes, de nouvelles solutions technologiques ont vu le jour : les micro-stations de mesure de la qualité de l’air intérieur. Ces dispositifs compacts embarquent des micro-capteurs capables de surveiller différents paramètres en continu, tels que :

  • Les niveaux de COV (composés organiques volatils).
  • Les particules fines (PM2.5, PM10).
  • Les niveaux de dioxyde de carbone (CO₂).
  • Les facteurs de confort comme le bruit, la température ou la luminosité (notion élargie de qualité de l’environnement intérieur – QEI).

Avantages des micro-stations :

  1. Moins encombrantes et coûteuses que les appareils de référence.
  2. Collecte de données en temps réel grâce aux technologies IoT (Internet des objets).
  3. Capacité à identifier des pics de pollution ou des tendances saisonnières.

Les données issues des micro-capteurs sont transmises et stockées sur des serveurs distants. Elles permettent de :

  • Identifier rapidement les sources de pollution (ex. : activités spécifiques, matériaux).
  • Proposer des solutions simples comme l’aération manuelle ou automatisée.
  • Optimiser les systèmes de gestion des bâtiments (smart building), par exemple en ajustant la ventilation ou la filtration d’air.

Ces solutions rendent la gestion de la qualité de l’air non seulement plus réactive, mais également proactive. Elles permettent ainsi d’améliorer le confort et la santé des occupants tout en réduisant les coûts liés aux problèmes de qualité de l’air.


Chez Zaack, filiale R&D de IGIENAIR nous avons développé de solutions connectées alliant :

  • Rigueur scientifique : utilisation de technologies validées.
  • Technologies émergentes : intégration de micro-capteurs IoT performants.
  • Approche client : conseils et solutions sur-mesure pour nos partenaires.

Notre objectif : réduire l’écart entre les mesures scientifiques de référence et les indications accessibles via des applications mobiles.